Le projet, attribué à un consortium dirigé par l’entreprise espagnole Acciona, bénéficiera d’un appui financier public espagnol d’environ 340 millions d’euros. Ce financement sera mobilisé à travers trois instruments clés : un prêt de 250 millions d’euros du Fonds pour l’internationalisation de l’entreprise (FIEM), une assurance-crédit CESCE couvrant jusqu’à 80% d’un financement d’environ 70 millions d’euros octroyé par Société Générale, et un prêt de 31 millions d’euros du Fonds pour les investissements à l’étranger (FIEX) géré par COFIDES.
“Ce projet ne répond pas seulement à un besoin vital tel que l’accès durable à l’eau, mais symbolise aussi l’excellent moment des relations économiques entre l’Espagne et le Maroc, fondées sur la confiance mutuelle, le respect et une coopération entrepreneuriale croissante”, a déclaré la secrétaire d’État au Commerce lors de son intervention.
L’infrastructure, qui sera la plus grande usine de dessalement d’Afrique avec une capacité de 838.000 mètres cubes par jour, soit 300 millions de mètres cubes par an, profitera à des millions d’habitants de Casablanca en améliorant l’approvisionnement urbain et agricole. Le projet, conçu selon un modèle de concession public-privé sur 30 ans (3 années de construction et 27 d’exploitation), utilisera des technologies performantes et des énergies renouvelables.
Plus de 350 entreprises espagnoles sont actuellement implantées au Maroc, participant activement au développement économique du pays. L’Espagne est le premier partenaire commercial du Maroc, avec un volume d’échanges bilatéraux supérieur à 22,5 milliards d’euros et un excédent commercial de plus de 3 milliards d’euros en faveur de l’Espagne, conclut le communiqué.