Les instigateurs de l’attaque affirment avoir réussi à siphonner une base de données complète, de 10 millions de certificats de propriété au format PDF, en plus d’un dossier contenant 4 millions de documents représentant une taille de 4 To, parmi lesquels des actes de ventes, des actes d’état civil, des copies de CIN et de passeports ainsi que des documents bancaires.
Les premiers documents publiés sur le canal de diffusion Telegram concernent des transactions immobilières opérées par des personnalités publiques marocaines hautement placées.
Pour l’heure, l’ANCFCC n’a toujours pas communiqué sur l’origine de ces fuites présumées ni sur l’authenticité des documents diffusés. On ignore également si le mode d’intrusion dans la base de données de la conservation foncière est identique à celui opéré chez la CNSS.
Il est à rappeler que le groupe de hackers se présentant comme algériens avait publié, en avril dernier, un dossier contenant plus de 50.000 déclarations de salaires des sociétés marocaines affiliées à la CNSS.
Une semaine après la diffusion des documents issus de la cyberattaque, l’ANCFCC avait suspendu l’accès à son service en ligne, le 14 avril. La plateforme dédiée aux notaires était inaccessible dans le but de garantir l’intégrité et la sécurité des systèmes d’information ainsi que des données qui y sont traitées.